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Année 1919
Catégorie Œuvre sur papier
Technique Gouache sur carton
Hauteur x Largeur (cm) 17 x 9,5
Signature Signé en bas à droite
Catalogue VALMIER Georges, catalogue raisonné : Denise BAZETOUX, 1993 / n° 632 bis, p.176 (reprod.).
Zone géographique Europe
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« Les Impressionnistes ont nettoyé les yeux mais il faut aussi nettoyer le cœur et l'esprit. » (Bulletin de l'Effort Moderne, 1923)
Né en 1885 d’un père musicien militaire, Georges Valmier est éduqué dans l’amour des arts : il montre dès l’enfance des aptitudes pour le dessin et un goût pour la musique. C’est à son retour du service militaire, en 1905, qu’il produit ses premières œuvres, portraits intimistes de sa famille, paysages aux ombres colorées et à la touche fragmentée.
Recommandé par le directeur de l’académie libre Humbert, il entre à l’École des Beaux-Arts dans la classe de Luc-Olivier Merson en 1907, année de la rétrospective Cézanne au Salon d’automne. Il juge bientôt l’enseignement de l’EBA trop classique et s’achemine vers un nouveau mode d’expression, en suivant l’exemple de son illustre aîné. Il commence par peindre portraits, autoportraits, natures mortes et paysages de Montmartre où il vit, en géométrisant les formes et simplifiant volumes et plans ; il développe ensuite, dans une série de paysages et de natures mortes, la représentation des volumes en multiples facettes et des compostions rythmées par des diagonales dynamiques. À l’instar et à l’écart des pionniers du Cubisme, Valmier élabore ainsi en solitaire son propre art cubiste.
S’étant décidé à exposer au Salon des Indépendants en 1913, il se fait remarquer en 1914 par André Salmon qui le qualifie de postcubiste mais tout s’interrompt quand il doit partir au front.
Revenu à Montmartre après la guerre, Valmier est présenté par ses compagnons d’armes, le peintre Albert Gleizes et le compositeur Florent Schmitt, à Léonce Rosenberg, directeur de la galerie de l’Effort Moderne à Paris.
À partir de 1919, le caractère austère de ses peintures fait place à de grands aplats de couleurs appliqués sur des formes qui se chevauchent ou s’imbriquent pour former des figures à plans multiples. Il reprend certains procédés du Cubisme synthétique, comme les pointillés, chevrons et vaguelettes, utilisés également après guerre par des artistes comme Henri Hayden. À partir de cette époque, il se met à exécuter sur des papiers très fins des gouaches préparatoires à ses toiles (jusqu’à six ou sept), dont les variantes révèlent toute la finesse de son cheminement vers le tableau final.
En 1920, Léonce Rosenberg le prend sous contrat qui ne s‘éteindra qu’avec la mort de l’artiste en 1937. En 1921, il lui organise une exposition particulière et l’invite à participer à l’exposition des Maîtres du Cubisme qu’il organise à L’Effort Moderne. Cette époque voit une nouvelle évolution de son art : Valmier recherche une plus grande simplification de ses compositions, avec des plans géométriques plus larges et la suppression des détails, qui le mènent parfois jusqu’à une véritable abstraction.
« L'invisible est le contraire du néant, puisqu'il est l'essence et l'esprit de la vie même ; pourquoi ne peindrait-on pas de l’invisible d’après nature ? » (Abstraction-Création, 1933).
Il revient pourtant à l’art figuratif dès 1922, dans des compositions eurythmiques, équilibrées et vivement colorées, qui ne sont pas sans évoquer le courant puriste amorcé par Le Corbusier en 1918. C’est aussi l’année où il aborde le théâtre, créant décors et costumes pour des pièces futuristes Art et Action sous la houlette de Marinetti. Désir d’un art total accessible à tous, qui se prolonge dans la réalisation de maquettes pour des objets du quotidien.
Il renouera définitivement avec l’abstraction au début des années 1930, devenant très actif au sein du groupe Abstraction-Création, aux côtés notamment de Jean Arp, Albert Gleizes et Kupka, jusqu’à sa dissolution en 1936. Lignes courbes et valeurs subtilement dégradées caractérisent alors ses œuvres.
C’est durant son travail préparatoire à trois compositions monumentales pour la décoration de la salle de cinéma du Palais des Chemins de fer, à l’Exposition Universelle de 1937, qu’il trouve la mort à Montmartre.
Georges Valmier est représenté notamment au Centre Pompidou et au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris.
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