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Année 1940
Catégorie Œuvre sur papier
Technique Aquarelle sur papier
Hauteur x Largeur (cm) 29 x 39,9
Signature Non Signé
Zone géographique Europe
Certificat JENTSCH, Ralph, daté du 18 décembre 2012.
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« L'artiste d'aujourd'hui, s'il ne veut pas tourner à vide, être un raté passé de mode, ne peut choisir qu'entre la technique et la propagande pour la lutte des classes. Dans les deux cas, il doit abandonner ‘l'art pur’. »
Georg Grosz, fils d’un tavernier berlinois, naît en 1893 et entre à l’Académie royale des beaux-arts de Dresde dès 1909, puis à l’École des Arts et Métiers du Musée des Arts décoratifs de Berlin où Emil Orlik devient son professeur. Dès cette époque, il envoie des caricatures à des journaux allemands comme Ulk ou Lustige Blatte.
Parti étudier à Paris à l’académie Colarossi, il doit rentrer à Berlin en 1914 pour être mobilisé dans un régiment de grenadiers. On le réforme en mai 1917 pour incapacité psychologique ; poussé par son antimilitarisme, il rejoint le groupe Dada de Berlin et s’investit dans la propagande, avant d’intégrer en 1918 le Novembergruppe (groupe d’artistes expressionnistes allemands dont le nom correspond à l’avènement de la République de Weimar) et de participer à la révolte spartakiste de janvier 1919.
Devenu membre du Parti communiste allemand (KPD), il œuvre pour différentes revues politisées de Berlin comme Der Blutige Ernst ou Die Aktion et, baptisé « Maréchal Propagandada », il participe à l’organisation de la Première foire internationale Dada (juillet-août 1920) : ses prises de position pour un art prolétaire, sa dénonciation vériste de l’état du monde après le conflit et ses caricatures subversives lui valent condamnations et censures par la justice impériale (série de gravures Gott mit uns, 1920). Mais il n’en continue pas moins à créer sur le mode satirique, attaquant aussi bien dans ses œuvres graphiques que dans ses tableaux (Les Piliers de la société, 1926) « une société dominée par les galons, la redingote, la soutane et le coffre-fort » (cf. Léon Balzagette, Grosz, 1926).
Si jusque vers 1920, son style a montré une forte influence de l’esthétique futuriste -notamment dans la représentation dynamique et intense de villes (Metropolis, 1917, Funérailles d’Oskar Panizza, 1917-1918)- ou de la Peinture métaphysique (Sans Titre, 1920), autre courant artistique italien, Grosz abandonne ensuite le plus souvent toute forme d’irréalisme pour une manière directement accessible, dans la mouvance de la Nouvelle Objectivité. Ce courant, né en Allemagne dans les années 1920, est à bien des égards un prolongement de l’Expressionnisme allemand mais il propose à présent une vision du monde désabusée, visible dans les scènes de rues berlinoises de Grosz. Quant à ses portraits, ils font preuve d’un réalisme sans complaisance (Portrait de l’écrivain Max Hermann-Heisse, 1925).
Quelle que soit la période, l’art de Grosz est parcouru de scènes érotiques en série impliquant non sans ironie le spectateur, qui révèlent sa fascination pour l’industrie des plaisirs proposée par la vie nocturne de la ville.
Invité à enseigner dans une école d’art new-yorkaise en 1932, Grosz en profite pour immigrer aux États-Unis l’année suivante, qui voit l’arrivée d’Hitler au pouvoir. Avant sa naturalisation américaine en 1938, bien que son statut de réfugié soit peu confortable pour exercer son art satirique, il produit une série d’aquarelles inspirées par Broadway (1933-1934).
L’art de sa dernière période n’est plus aussi outrancier mais plutôt imprégné d’un romantisme fantasmagorique à la William Blake (Le Survivant, 1944).
Gratifié de récompenses et d’expositions majeures dans son pays d’adoption, Grosz éprouve le besoin en 1951 de revenir en Europe, qu’il va parcourir jusqu’en 1959 : il décide alors de se fixer à Berlin, ayant été promu Membre Extraordinaire de l’Académie des Beaux-Arts, mais il meurt quelques semaines seulement après son installation.
(Martine Heudron)
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